Cimer aux bières du 63 … 09/06/06

… certes un peu chaudes en cette periode de canicule pré estivale,
mais toujours bienvenues pour rockers déshydratés. Une première date
d’un week end sympatique, où il fallait bien neuf tentacules pour
exporter le son d’ "Orlins city" dans l’hemi-hexagone sud, et se
dépetrer de situations autant inattendues que prévisibles …
Petit retard au départ (une heure et demie), pour choper une sono de
rab, suite à une incompréhension (?) avec les … euh … le
Montpellierain, et nous voici partis pour Clermont avec les pères
DevonMiles et l’ami Willy qui appréhende déjà l’initiation au
voyage-en-bus-9-places. Quelques parties de poker et quelques heures
plus tard, arrivée sur Aubières, en zone indus de Clermont Ferrand. Du
monde s’est déjà déplacé malgré l’excentrage du site (un squat
en beton entre deux entrepôts). Retrouvage de Moe, et big up a Nico,
frangin de notre Yuki qui avait fait la route depuis Sarlat. Quelques
binouzes et un peu de pâté plus tard, et c’est Töreto qui envoie. Un
combo gratte batterie qui tourne bien, des plans barrés et un chant pas
trop mélo, ça commence fort. Puis les DevonStein qu’on ne présente
plus, poursuivent la soirée : Nine Hundred passe plutôt très bien, le
chant live a grimpé d’un gros niveau, des nouvelles compos ("Progress", une qu’elle est bien), et les vieux tubes font plaisir à
ré-entendre. Quoi ? déjà fini ?
On enchaîne avec Stetson qui sert un power punk pas dégueu du tout et
bien en place, et finit de surchauffer le bunker pour son public.
A nous de finir. (Les packs eux le sont depuis longtemps … ). Il se
fait tard et on a perdu un peu de gens à l’entrescène. Tant pis, show
must go on, et un set pépère avant de remballer et filer se finir chez
le bassiste des Stetson.
Le Zig a peur apparement, il préfère pas venir à l’appart et garder le
camion qui va passer la nuit dans la rue. A la limite, c’est plus
rassurant, même s’il est déjà tard.
Quelques heures passent, une tentative d’automutilation dans la rue par une
fille un peu trop à bloc qui se jetait sur un rideau métalique, des
essais culinaires (paté tabac cendre … ), un peu d’art plastique à
base de Tip-ex et de marqueur et quelques cafés plus tard, on se
prépare à repartir, ) 9 h comme prévu pour rejoindre Montpellier.
C’était sans compter le "… euh les man, je suis trop désolé, je sais
pas comment ça s’est passé mais je crois que j’ai fermé le van à clef,
avec les clefs sur le contact et un gros peckos sur le siège avant …
ben ouais, je suis en dehors, pourquoi ? ".
Sauvés grâce à des ingénieurs de chez renault un peu à la rue qui ont
réussi à concevoir un van ouvrable avec un simple ceintre, on repart
vers le sud, avec même pas 30 minutes de retard. pfff …